Monday, July 20, 2015

Le casse du siècle........


> Chapeau bas, amis grecs, vous avez réalisé le casse du siècle ! Au palmarès des rois du hold-up, vous supplantez Albert Spaggiari et ses 50 millions de francs dérobés à la Société générale de Nice en 1976. Vous surpassez même Ronnie Biggs et sa légendaire attaque du train postal Glasgow-Londres en 1963.
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> Avec ces centaines de milliards d’euros dérobés aux contribuables européens, les aristocrates du braquage, c’est vous ! Et le plus fort, c’est que vous avez, entre autres, braqué des plus pauvres que vous ! Magistral… Pour financer votre train de vie, vous avez fait payer les ouvriers lettons (360 euros de smic), slovaques (357), polonais (410), portugais (590), hongrois (333), tchèques (332)… Des pays où le smic est parfois inférieur de moitié au smic grec (684 euros) ! Pour camoufler votre forfait, vous pouviez compter sur le zèle de la presse française, ravie de scénariser la souffrance du peuple grec. Une presse plus discrète sur le patrimoine des Grecs (101 900 euros en moyenne par habitant) : deux fois plus élevé que celui d’un Allemand (51 400euros).
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> En 2012, parce que l’État grec souffrait d’obésité chronique, l’Union avait imposé une diminution du nombre de fonctionnaires. Apparemment dociles, les socialistes au pouvoir transmettaient mois après mois les chiffres de réduction des effectifs… Mais à la fin de l’année, on découvrit qu’Athènes avait en réalité… embauché 70 000 nouveaux fonctionnaires !
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> Sans compter que jusqu’à 2013, le salaire moyen grec a augmenté deux fois plus vite que dans le reste de la zone euro.
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> Amis grecs, dès 2010, vous auriez pu choisir la voie du sérieux budgétaire, comme le Portugal. Cette année-là, la Lettonie, au plus bas, n’a pas hésité à diminuer d’un tiers sa dépense publique, entrant ainsi dans une violente récession. Dès l’année suivante, le petit pays balte affichait une insolente croissance (+ 5 %). Et le Portugal, après trois années douloureuses, récolte maintenant les fruits de sa politique de sévérité budgétaire.
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> Pendant ce temps, les politiques français abondent l’éternel discours victimaire. On entend chaque jour leurs pitreries consensuelles : « les Grecs sont victimes des banques et de la finance », « les Grecs sont victimes du FMI, de la Commission européenne, des marchés »… Archifaux. Les électeurs grecs sont les seuls responsables de cette déroute. En 2011, lorsque le premier ministre conservateur Karamanlis a dénoncé la situation économique du pays, ils ont tourné le dos à la rigueur, préférant voter pour le socialiste Papandréou qui promettait une augmentation des salaires des fonctionnaires ! Pis : cette année, alors qu’enfin la Grèce s’apprêtait à renouer avec la croissance, le peuple a balayé le courageux gouvernement d’Antonis Samaras, préférant le militant d’extrême gauche Tsipras, qui promettait un treizième mois pour les retraités…

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